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Rencontre avec Mattjö Haussy de Hrafngrímr

Hrafngrímr est un jeune groupe de musique neo nordic fondé par Mattjö Haussy (ex-Skáld) à l’issue de l’année 2019 rassemblant linguistique ancienne, instruments ancestraux et techniques vocales traditionnelles. Initialement pensé comme un collectif, Hrafngrímr a aujourd’hui réduit ses rangs pour devenir ce groupe composé de Christine Roche au chant, Galya Pylypenko aux claviers, Mus (Mostefa Elkamal) au gembri/morin khuur/chant grave, Nicolas Derolin aux percussions, Vitaliy Pylypenko à l’inuk/guimbarde/chants guturaux et évidemment Mattjö Haussy au chant. Tout ce beau monde forme une petite famille. Cérémonie onirique ou rituel mystique, voilà comment nous pouvons connoter leurs prestations scéniques. À ce jour, la mythologie scandinave est notamment mise en avant via le vieux norrois et des textes philosophiques de l’époque post Viking des XIII-XIVe siècle. Jules Piet est en charge de la traduction de la plume de Mattjö qui utilise plusieurs techniques scaldiques comme les kenningar c’est-à-dire des métaphores filées de l’époque. « Celui qui porte le Masque du Corbeau » (Hrafngrímr) a sorti son premier EP Hólmganga en physique le 30 septembre dernier. Ce même jour, j’ai pu rencontrer Mattjö qui a accepté de répondre à mes questions.



Avec Hrafngrímr, tu n’es pas à ton coup d’essai. Quel a été ton bilan pour démarrer ce nouveau projet ?


« J’ai toujours voulu faire un groupe comme ça. Avant, j’avais même envie de faire un groupe inspiré de Soulfly mais au lieu de mettre des instruments traditionnels latinos, de mettre des instruments traditionnels scandinaves. Je n’avais pas beaucoup de connaissance en la matière et le fait d’intégrer Skáld m’a permis d’enrichir mes connaissances, de me familiariser avec le vieux norrois et d’avoir les outils que je n’avais pas avant pour réaliser le groupe qui mélange toutes mes passions à savoir l’histoire, la musique et les Vikings. Pour les Vikings, je suis tombé dedans quand j’étais petit. J’ai encore un bouquin sur les contes et légendes scandinaves que ma mère m’a donné vers mes 7 ou 8 ans. On le lui avait offert quand elle était enfant. Avant ça, je me déguisais déjà en viking à Carnaval. Des années plus tard, j’ai eu la chance d’intégrer une troupe de reconstitution historique qui travaille le monde des Vikings : des Scandinaves mais pas que. Il y avait aussi les Irlandais, les Magyars (où se trouve l’actuel Hongrie)… les peuples autour de l’an 1000. Donc j’ai appris à faire de l’archéologie vivante, de l’artisanat médiéval et du combat. J’ai pu réaliser mes rêves. Avec Hrafngrímr, j’écris mes propres textes qu’on chante avec le groupe le soir au coin du feu en buvant une bonne bière donc c’est plutôt cool. Je réalise mes rêves d’enfant là. Mais il faut être honnête, Skáld a été un très bon tremplin. »


Fin 2019, Hrafngrímr fait ses premiers pas. En 2020, Hrafngrímr se démarque déjà par sa prestation au Hellfest From Home.


« Et on a sorti notre premier single le 15 mars, juste avant le premier confinement en France ! Quand je suis parti de Skáld, j’ai créé Hrafngrímr le lendemain. On a commencé à composer tout de suite. J’ai quitté Skáld le 22 décembre 2019 et le 23 décembre 2019, j’avais déjà créé SEXTÁNDI, RÚNIR et les prémices de BLÓT. »


Parce que tu les avais en tête en amont ?


« Pas du tout. J’avais la tête dans Skáld puis j’ai dû partir. »


À ce stade, est-ce que ce passage au Hellfest vous a permis d’être « certifiés » ou « validés » d’une certaine manière ?


« Le Hellfest est aujourd’hui un festival si sollicité avec tellement de groupes que je ne sais pas trop. Nous, effectivement, on était super fiers et super heureux de pouvoir y aller. Ça a été une expérience extrêmement riche. Ça nous a obligé à travailler plus, plus vite, parce que le groupe est très jeune. Au départ, on était juste avec Mus et Vitaliy. On n’avait pas de groupe si ce n’est l’idée de faire un collectif. Avec le confinement, on n’avait pas pu travailler nos chansons. Donc là, on a été obligés de travailler 3 chansons dures très vite. L’exercice nous a mis dans le bain tout de suite. Effectivement, cet objectif Hellfest qui était inattendu, a été un moyen pour nous de nous mettre directement dans le vif du sujet. Ça nous a donné une visibilité énorme, des conditions de travail hyper pros donc ça m’a permis de retrouver des conditions de travail que j’avais connues avec le groupe précédent. C’est vrai que je ne m’y attendais pas du tout : je pensais qu’avec Hrafngrímr on allait retourner à 0, devoir faire les caves, les petites salles, les bars... Ça nous a donné, effectivement peut-être, une crédibilité immédiate. On a eu la chance d’être programmé au Motocultor, Castlefest… des choses comme ça. Et ça nous a aussi mis une certaine pression parce qu’il faut être à la hauteur de cette réputation. »


Et du coup, qu’est-ce que ça fait de jouer pour une captation de cette nature ? Qu’est-ce qu’on ressent quand on joue mais sans public devant soi physiquement ?


« En toute honnêteté, je crois que c’était rassurant. Rassurant parce qu’on n’avait pas eu encore le temps de se confronter à un public par le biais de petites salles. Par exemple, s’il y avait eu un Hellfest avec 7 000 personnes, la situation aurait été sans doute beaucoup plus stressante pour nous. Là, on était dans des conditions de travail où on pouvait recommencer si la prise du plan séquence était mauvaise. C’était comme un tournage de clip finalement. Ça a été vraiment une expérience très intéressante. Ce qu’on entend reste du live, c’est une seule prise live pour le son. Par contre pour la vidéo, c’était plusieurs prises. Donc quand les caméramen n’étaient pas satisfaits des rushes qu’ils avaient, on a refait, refait et refait. En soi, c’étaient des conditions de tournage de clip qui ont été très cools pour nous. »



En parlant de live, est-ce que vous avez votre petit truc à vous avant de monter sur scène ?


« Pas tout à fait. Même si on est tous très proches, on reste une formation très jeune. J’ai des idées. J’avais aussi mes petites habitudes avant : j’ai toujours brûlé de la sauge avant de monter sur scène et j’ai toujours fait une libation aux dieux scandinaves. Là, j’attends que ça vienne naturellement. J’ai envie que les petites traditions entre nous se créent d’elles-mêmes. Je n’ai pas envie d’imposer ma vision des choses ou mes rituels. Donc pour l’instant, on arrive à être dans une attitude avant de monter sur scène où on est très sereins... mais on n’a pas encore de petits gestes. Il ne faut pas provoquer ça. Il ne faut pas oublier qu’on se produit en live concrètement depuis le 12 août 2022 à Wissembourg. On est un tout jeune groupe mais on a la chance inouïe de pouvoir déjà travailler dans des supers conditions. »


Le groupe Hrafngrímr est riche d’une diversité culturelle au sein de ses membres. Comment faites-vous pour allier la culture de chacun ?


« Je crois que ça se fait naturellement. Ça peut passer par les instruments. Mus, étant algérien, joue avec un instrument maghrébin qu’est le gembri. Après, il y a certaines mélodies de Vitaliy qui est ukrainien russophone. C’est assez implicite. L’inspiration de chacun est un peu influencée par ses origines culturelles, ethniques… Je ne crois pas que ce soit volontairement provoqué ou recherché. Parfois, c’est même pas du tout mis en avant. »


Avec Hrafngrímr, que voulez-vous proposer au public ? Quelle est votre particularité ?


« Il y a une part un peu spirituelle mais surtout un peu... Tu sais, je pense que la philosophie, la psychologie et la spiritualité sont des choses assez liées qui ont parmi de nombreux autres objectifs de permettre à un individu de se trouver, d’être en équilibre avec lui-même, d’apprendre à s’aimer. Et à partir de là, il peut aimer les autres. Je crois que, tous dans le groupe, on a atteint une certaine maturité. On a suffisamment d’amour propre équilibré qui nous permet aussi d’avoir un égo équilibré. Il y a une balance. Je crois que c’est une invitation à travers les sonorités du tambour chamanique, des chants gutturaux, des textes évoqués… Hávamál, un texte dans lequel je puise beaucoup de choses, est un témoignage que donne Odin par rapport à une expérience terrestre qu’il aurait eue. C’est une invitation à aller se chercher, se trouver, se respecter et s’aimer pour ensuite respecter les autres et aimer les autres. Je ne pense pas qu’on puisse aimer qui que ce soit si on n’est pas capable de s’aimer soi-même d’abord. Du coup, c’est une invitation à une communion ou à un rituel, une invitation à l’introspection à travers un prétexte que sont la musique et la sagesse primordiale scandinave. En réalité dans toutes les traditions du monde, ce qu’on prône la plupart du temps quand-même est la paix intérieure et la paix avec son prochain bien qu’il y ait des contextes guerriers. Il y a une démarche spirituelle, oui, mais on n’est pas du tout dans du prosélytisme. C’est une invitation à aller chercher profondément au fond de soi à travers la philosophie et la mythologie scandinave, ou autre d’ailleurs. Je pense qu’il y a ce truc universel où il y a une Tradition et ensuite des traditions. Donc on va aller piocher dans ces traditions à travers les instruments, la musique, les textes et les différentes philosophies pour essayer d’apporter quelque chose qui nous semble sain. Cette énergie, on essaye déjà de la vivre nous-même sur scène. Tu ne peux pas inviter les gens à s’aimer si tu n’inspires pas par l’exemple. Donc sur scène c’est naturel d’être complices, bienveillants. Si on arrive à inspirer ça aux gens, ce sera cool ! Il n’y a pas de but véritable. Quand j’ai créé Hrafngrímr, j’étais dans une phase de ma vie où je me cherchais énormément. J’ai beaucoup compris sur moi. J’ai perdu mon papa à ce moment-là aussi. J’avais perdu ma chérie à l’époque et j’avais perdu mon groupe. J’étais dans une phase où j’avais besoin de me retrouver pour garder un équilibre. Depuis que j’ai trouvé cet équilibre, je suis beaucoup plus sain dans mon esprit. Je suis beaucoup plus serein, beaucoup plus apaisé. Je me suis libéré de plein de bêtises. Je ne suis plus dépendant du regard des autres. Je fais les choses dans mon âme et conscience, dans le respect des autres. Je me sens libre, libre des autres. Ce qui m’a permis de m’apprendre à m’aimer moi vis-à-vis de moi. Ce qui m’a appris à vraiment aimer les gens et à dire non aussi à des gens qui sont toxiques. Ces expériences ont permis de me préserver. Ça m’a fait tellement du bien, c’était tellement une révélation pour moi de me séparer de cette dépendance affective que j’ai voulu le partager. Mais tu ne peux qu’inviter les gens et témoigner d’une expérience. Je n’ai pas de commandements à donner. Donc c’est un petit peu ça la démarche de Hrafngrímr. Évidemment, ça reste aussi de faire de la musique pour s’amuser mais, à travers les textes, est-ce qu’on ne peut pas amener les gens à être plus heureux ? »


La question suivante est quelque peu sous-jacente : quelles valeurs essayez-vous de mettre en avant ?


« C’est un mélange entre des valeurs modernes et l’idée qu’on se fait de valeurs qui avaient pu être privilégiées à l’époque : le respect de soi, le respect de l’autre, la camaraderie, la bienveillance, le courage, profiter de la vie, ne pas perdre de temps sur des choses superficielles, faire sa part un peu à l’instar du colibri. Donc c’est ne pas ignorer ce qu’il se passe dans le monde, essayer de ne pas être trop égoïste, juste ce qu’il faut. Il y a aussi l’esprit du camp. Si on doit s’identifier aux Vikings, ça serait l’aventure, la curiosité, découvrir le monde. Et quand on voit des trucs bien, on se le réapproprie. Les Vikings étaient des gens qui voyageaient et qui faisaient des emprunts culturels très volontiers. Il y a un esprit de tolérance, je crois, et de courage. Aujourd’hui, ce sont les belles valeurs écologistes, humanistes et philanthropiques qu’on a développées dans notre siècle à nous. Parce qu’à l’époque des Vikings, il y avait de l’esclavage. Et a contrario de ce qu’on voit dans les films et séries, les femmes n’étaient pas l’égal des hommes. Ce sont des valeurs ancestrales et contemporaines qui nous lient et motivent. Ce sont ces valeurs-là aussi qui vont me pousser à écrire ce genre de textes pour la démarche qu’on a évoqué juste avant, bien que cette démarche soit plus personnelle. Cependant, elle est suffisamment universelle pour que les autres soient en accord avec. »


Tu as justement abordé les séries et les films… Dans la pop culture, on a un genre d’effet de mode « viking ». Est-ce que, pour toi, ce n’est qu’un simple effet de mode ou est-ce que c’est plus que ça ? Est-ce que ça traduirait peut-être d’un besoin d’un retour à soi ?


« C’est une bonne question. Je pense qu’il y a une énorme part de fantaisies et de fantasmes de la part du public qui consomme ces séries et ces musiques. Est-ce que c’est juste un effet de mode ? Je ne crois pas. Je crois que c’est une suite logique. Dans les années 1970, on s’est remis à écouter de la musique celtique. On a redécouvert la harpe celtique avec Alan Stivell et, à partir de là, les compositeurs qui mélangeaient la musique classique avec ces instruments et des thèmes celtiques ont occupé toute la place de tout ce qui est heroic fantasy (jeux vidéo, jeux de rôle…). C’était du celtique partout. Je crois qu’aujourd’hui, ce fantasme viking vient prendre la relève et va compléter ce que l’inspiration de la musique celtique, ou du moins ce qu’on peut en supposer, avait amené. Donc un effet de mode… ? La série Viking a commencé en 2013, ça va faire 10 ans maintenant. Le premier album de Wardruna est de 2009. Et puis en Scandinavie et dans le milieu metal, on connaissait déjà des groupes comme Hedningarna ou Garmarna qui utilisaient des instruments traditionnels et qui reprenaient déjà des textes. Il y avait aussi Valravn qui reprenait des textes islandais. Est-ce que c’était une niche ? Sans doute, avec les fêtes médiévales. C’étaient des groupes connus dans le milieu médiéval et de la reconstitution. Là, je pense qu’il y a un véritable engouement à cause de ce que cela évoque, du fantasme du viking et tous les clichés et stéréotypes sur le viking. Alors, un effet de mode ? Je n’espère pas parce que c’est aussi ce qui nous fait avoir du public. Néanmoins, j’ai l’impression que ça va durer car ça prend de plus en plus d’ampleur. Je pense que ça va durer encore quelques années. Et puis, les gens commencent à s’intéresser à la mythologie, à l’histoire, à la culture des Vikings du Moyen-Âge, à se tatouer de partout des Mjöllnir (le marteau de Thor)… Je pense que c’est devenu une néo culture : les néo nordiques, quoi ! Je pense que ça commence à s’ancrer au contraire. »


Maintenant une question que t’est davantage visée. Avec Heiðrún Production, le Fensch Viking Fest ou encore maintenant Hrafngrímr, comment fais-tu pour gérer tous ces projets ?


« Et je suis directeur de la culture et des animations à la ville de Florange aussi. (Rires) Je ne sais pas. Pour l’instant, j’ai drivé un peu tout ça tout seul. J’ai des équipes quand-même sur l’opérationnel. Je commence maintenant à déléguer. Les gens commencent à prendre le relai. Comment j’ai fait ? Je n’en sais rien. Déjà, il y a eu deux années covid donc j’avais un peu que ça à faire. J’ai aussi une boîte de com et de graphisme à côté. Je suis graphiste de métier d’ailleurs. Du coup je suis plutôt un couteau suisse. Tout d’abord, tu as Heiðrún Production qui est une entité officielle pour gérer les finances et tout l’aspect légal. J’ai une licence de spectacle etc. C’était pour être indépendant. Pour avoir des avis extérieurs ou des freins, on a fait appel à des amis extérieurs à Hrafngrímr pour venir dans le bureau. Avec cette structure-là, on développe le groupe. Du coup, on s’est dit : ‘pourquoi on n’essayerait pas de développer d’autres trucs ?’ À Florange, le grand-père d’un ami est décédé, on a récupéré un hangar et la maison pour faire un lieu de répétition et un lieu d’enregistrement. On retape tout. C’était un monsieur extrêmement philanthrope et extrêmement impliqué dans l’artisanat et l’art dans la région de la Vallée de la Fensch. Il était tailleur de pierre et marbrier. À partir de là, je me suis retrouvé tout seul dans cette maison pendant le covid. Au fur et à mesure, j’avais que ça à faire : écrire des chansons, créer mon petit studio, avec l’argent du streaming acheter une carte son... Après, on s’est dit qu’on avait besoin d’argent mais il était impossible de faire des concerts tout de suite. Au début on ne pensait pas qu’on aurait des conditions de travail déjà pro. Donc on s’est dit qu’on allait brasser de la bière. On va vendre de la bière et ça va nous aider à financer le studio et le groupe. De fil en aiguille, les gens kiffent le projet. Avec ma formation de graphisme, je fais tout le marketing et tout le design, avec mon carnet d’adresses que j’entretiens depuis 20 ans. Puis les choses s’emballent. On s’y attendait pas du tout. Et sur tous les fronts, ça s’emballe ! Ensuite, la mairie rencontre l’association et nous propose d’organiser un festival viking. Ça tombe bien, c’est dans mes cordes. On attendait 800 personnes, on en a eu 3 000 la première année. Sur le festival, on vend la bière qu’on brasse. Donc c’est autogéré, autofinancé. Alors comment je fais ? Je n’en sais rien. Parce que je suis passionné ? Tu sais, des fois quand tu es hyper actif comme ça, t’essayes de fuir des trucs. On n’est pas toujours très courageux. On a beau avoir une gueule de viking, parfois on fuit des vieux démons. En tout cas, j’adore ce que je fais. Je ne le fais pas pour la reconnaissance mais pour le partager avec les gens. Maintenant je commence à fatiguer. Ça prend tellement d’ampleur que je suis obligé de créer des équipes pour déléguer et il va même falloir que je recrute des gens pour aider à gérer tout ça. »


Tu parlais de tirer les gens vers le haut. Est-ce que dernièrement tu as eu un coup de cœur musical, des artistes qui t’ont marqué et que tu conseillerais ?


« Nebala ! Si on doit écouter de la musique viking ou inspirée viking : Nebala avec un des anciens chanteurs de Heilung Jonas Lorentzen et qui joue aussi avec Kjell Braaten, tous deux ont joué en solo au Fensch Viking Fest d’ailleurs. Bien sûr, il y a Nytt Land qui sont des copains. Il y a quelques années, j’ai redécouvert un groupe : Skindred. C’est du neo metal avec un chanteur afro-américain qui mélange des trucs un peu ragga. Ça a du peps, une bonne vibe. C’est hyper agréable. Sinon une grosse claque dernièrement, on m’a posé la question il n’y a pas longtemps et pour être honnête c’est peut-être mon plus gros regret, je n’ai pas eu le temps ces derniers mois. C’est aussi pour ça que j’ai besoin de déléguer. Je n’ai même pas le temps d’écouter les CDs que les copains me donnent. Et je suis papa aussi maintenant. Christine, ma compagne, me fait découvrir pas mal de trucs mais à chaque fois j’oublie le nom… Et bah en fait non ! Oui, j’ai une grosse claque et elle est totalement objective : c’est l’autre groupe de Christine, Our Queen Liberty, qui fait une sorte de power grunge. Et comme j’étais un gros fan de Nirvana quand j’étais gosse, je trouve ce groupe super bon. Ce que je trouve dommage, c’est qu’ils n’ont pas d’équipe autour d’eux. Ils n’ont pas de structure autour d’eux pour gérer le digital marketing, les réseaux sociaux… C’est un gros coup de cœur et je promets que ça n’a rien à voir avec le fait qu’il y a ma nana qui chante dedans, je leur ai proposé de les produire avec Heiðrún Production. Donc on va voir, on est en discussion. On va essayer de leur faire profiter de l’expérience qu’on a mis en application pour Hrafngrímr. »



Pour avoir eu la chance de les voir sur scène le samedi 1er octobre au Gueulard Plus, Hrafngrímr tient ses promesses. Leur musique nous transporte le temps d'un concert. La puissance des basses nous pousse à vibrer à l'unisson avec les musiciens. Le moment est comme suspendu...

Et pour renforcer l'immersion dans cette univers viking, certains membres de l'association de reconstitution Tanngrisnir sont venus en tenue d'époque !


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