Rencontre avec CATALYST
Dernière mise à jour : 24 sept. 2022
Fondé en 2017 à l’initiative de Jules Kicka, le groupe concept mosellan Catalyst se singularise par son univers fantasmagorique et sa technicité grandissante. Leur tech death est ambitieux, partant d’un thrash plutôt classique et évoluant vers du melodic alliant brutalité et finesse. Un premier EP très encourageant sort en 2017, Dawn Of A Dreadful Fate. Deux ans plus tard, leur premier album The Great Purpose Of The Lords paraît chez Great Dane Records et est acclamé par la critique. Aujourd’hui, les 4 membres de Catalyst sont sur le point d’entamer le deuxième chapitre de leur histoire avec l’album A Different Painting For A New World qui sortira le 14 octobre prochain via Non Serviam Records. J’ai fait la connaissance de Jules et Jeff de Catalyst. Retour sur notre rencontre au Gueulard Plus où le groupe se produira pour la release party de leur second opus.

Bonjour Jules, bonjour Jeff ! Ravie de faire votre connaissance, j’ai quelques questions pour vous…
Commençons par le début, quelle est la genèse de Catalyst ?
Jules : « J’ai commencé la guitare à 13 ans. Au bout d’un an et demi, je commençais à avoir des compos. Je voulais déjà monter un groupe et l’appeler Catalyst. J’ai attendu d’être complètement indépendant pour former quelque chose. Une fois que j’ai eu 18 ans, donc courant 2016, je me suis mis à chercher des membres. Donc j’ai trouvé le batteur. J’ai trouvé Jeff par une petite annonce. Flo a répondu à une annonce que j’avais faite rapidement sur internet mais, en fait, on s’est rencontré un peu par hasard. Ça a matché tout de suite. On a vite démarré les répètes, l’écriture des morceaux d’EP puis des morceaux qu’on peut retrouver sur le premier album. À la base, ce n’était pas un projet solo puisqu’il y avait déjà plein d’éléments écrits de la sorte. Et il y a même encore des morceaux écrits à l’époque quand j’avais 15 ans qu’on peut retrouver sur l’album qui va sortir. »
Donc toute la fantasmagorie autour du Catalyseur et des sages, tu l’avais déjà réfléchie à l’époque ?
Jules : « Il y avait des idées mais j’ai vraiment commencé à savoir comment conceptualiser le projet autour de mes 16-17 ans. C’est là que j’ai vraiment eu les idées pour le fil rouge. Au fur et à mesure, ça se construit aussi de part notre jeu ensemble qui évolue. »
À ce jour, le groupe se compose de 4 membres, 4 musiciens.
Jeff : « Et un ‘5e’ plus officieux qui est Anthony, notre ingé son. »
Du coup, est-ce que ça veut dire 5 univers musicaux qui vont venir agrémenter le projet ?
Jeff : « La composition vient de deux personnes : Jules et Florian. Ce sont eux deux qui apportent le gros du travail de composition de Catalyst. En tant que bassiste, ce qu’il va se passer, c’est que je vais voir les lignes de basse avec Jules mais, étant donné que je n’ai pas nécessairement les capacités de composition de ce que je sais faire, je lui dis de ne pas s’inquiéter et que je saurai le jouer. Si c’était moi qui composais les lignes de basse, je me m’imposerais d’office des limites par rapport à mon jeu. Étant donné que c’est lui qui me les compose, cela permet de me dépasser techniquement. »
Jules : « C’est un point intéressant parce que, dès le départ du projet, on souhaitait que la basse soit importante et puisse s’émanciper de la rythmique. C’est d’ailleurs pour ça que, dans les premières annonces, j’ai demandé quelqu’un qui s’y connaissait déjà. Pour la basse, ça peut vraiment aller du tout au tout : du très complexe du genre swapping avec du tapping comme du très mélodique qui dépasse complètement le suivi de la batterie ou des guitares. Donc la basse devient totalement indépendante. Pour pouvoir toucher à ça, le bassiste doit vraiment avoir l’envie et le feeling avec son instrument. Quand j’ai rencontré Jeff au début, il avait déjà un très bon niveau à l’époque. À la base, on ne faisait pas du tout du tech death. Quand on a commencé, c’était vraiment death/thrash donc assez classique. Quand tu veux te dépasser un peu et faire quelque chose de plus original, tu arrives à t’émanciper un peu de ton niveau actuel et de profiter du niveau des autres pour créer quelque chose de mieux. Cela a été un point important niveau compo. Sinon pour résumer, la compo, c’est majoritairement moi et il y a des riffs qui viennent de Florian. Par contre, au niveau de l’écriture de solo, on fait moitié-moitié. Et c’est qui est rigolo, c’est qu’on s’échange des trucs. Il y a des solos que j’écris pour et lui pour moi. On ne se garde pas propriété de ce qu’on écrit. »
Pour illustrer, sur le dernier single, 4 petits solos s’enchaînent. C’est Florian qui les a écrits mais Jules et Florian alternent le jeu :
À propos du nouvel album, comment la prise de contact avec le label Non Serviam Records s'est-elle passée ?
Jules : « C’est nous, d’abord, qui avons candidaté sur leur label. On a envoyé plusieurs packs promo à différents labels. On avait plusieurs touches plus ou moins intéressantes. L’offre la plus intéressante a été Non Serviam Records évidemment sinon on n’en serait pas là. Petite anecdote rigolote : on a envoyé un lien privé sur Soundcloud donc je pouvais voir à peu près qui écoutait, quand et qu’est-ce qu’il écoutait. Niveau statistique, c’est correct. Du coup, je voyais qu’au nord des Pays-Bas quelqu’un écoutait. Pas de doute sur qui cela pouvait être. Il y a eu une, deux, trois écoutes complètes. Tout l’album y passe. Après Ricardo me contacte, il m’envoie un premier message et continue d’écouter. Tu vois quand un gars est vraiment intéressé et passionné quand il a écouté 25 fois l’album. Il l’a écouté au total 26 fois en entier. Je crois que le gars était vraiment intéressé. »
Jeff : « La 27e était plus décisive. » (Rires)
Jules : « Après, il n’y a plus eu d’écoutes mais il y a une raison : je lui ai donné l’album en téléchargement. » (Rires) « On a discuté, le mec est super sympa et savait ce qu’il faisait. Honnêtement, ça fait plus d’un an qu’on est entré en discussion avant de signer et de cacher ça un temps avant de le dévoiler. Ça fait un an et ça se passe trop bien ! On est totalement libre côté créa, eux gèrent la partie plus administrative et la communication. »
J’ai à peu près la même question par rapport à Vincent Fouquet (Above Chaos) qui a travaillé sur les deux dernières pochettes : comment la rencontre s’est-elle faite ?
Jules : « J’avais déjà vu son travail avant la sortie du premier album The Great Purpose Of The Lords. Je trouvais son travail super intéressant donc je me suis dit qu’on pouvait avoir des pistes. Son style… Je ne saurais comment l’expliquer. Je trouve qu’il est très fort pour l’occulte. C’est du décalé mais en grandeur. Ce qu’il fait est même démesuré. Je trouvais ça vachement cool. Un jour, je me suis décidé à le contacter sur Facebook où je lui ai expliqué le projet. Il était super intéressé, ça l’inspirait. Par contre, il m’a dit ‘moi, si tu as quelques idées, je prends mais en général je fais tout tout seul’. Pour le premier album, je lui ai donc juste donné l’idée initiale des 8 personnages de base en cercle et c’est tout. Je ne savais pas plus. Je voulais juste une couleur teintée bleu, qu’il a fait au final. Contrairement à d’autres graphistes, je pense, lui ne t’envoie pas d’avancée. Il fait le truc. Quelques bons mois après, paf, terminé. Vu comme cela s’était passé pour le premier album, on a réitéré pour le deuxième. Là par contre, il avait plus de matière parce que tout était écrit au niveau des paroles. J’avais beaucoup plus de contexte au niveau des morceaux. Donc il savait comment ça se tramait. Je lui avais même passé les maquettes de l’époque pour qu’il puisse directement s’inspirer en écoutant. Mais rien d’autre. Pareil, un jour, il m’a fait ‘bon, t’es prêt ?’ je lui ai dis ‘vas-y’ et il a envoyé. Et terminé, il n’y avait rien à dire. »
Jeff : « C’était parfait. »
Jules : « Ce qui est fou, c’est qu’il y a plein d’éléments qu’il reprend. C’est exactement ce qui est raconté dans l’histoire. Ce n’est pas fait au hasard. Là où il est fort, c’est qu’il sait symboliser des choses par les éléments graphiques que nous ne pourrions pas y penser parce que nous prendrions des éléments trop bateau. C’est subtil. »

Pour rebondir sur ce nouvel album, où est-ce qu’on se place dans l’histoire de Catalyst ?
Jules : « Notre premier album pose l’histoire. Elle débute sur le postulat que c’est un univers créé par une seule entité qui s’appelle le Créateur et qui s’est entouré de huit autres personnes pour l’épauler, les Sages, qui sont de même puissance que lui et qui ont chacun un rôle défini. Cependant, dans cet univers, des millions d’années plus tard, le Créateur devient complètement fou et amène un chaos dans sa propre création, ce qui engendre la désolidarisation des huit sages qui partent à la recherche de quelqu’un pouvant le combattre et le remplacer pour instaurer une certaine quiétude dans cet univers en perdition. »
Jeff : « Pour ajouter une petite précision, là où tu as des groupes qui font des albums concepts, Catalyst est un groupe concept. C’est-à-dire que le premier album est le premier chapitre de l’histoire, deuxième album deuxième chapitre, et ainsi de suite. Un peu comme une saga, c’est l’idée ! »
Jules : « C’est surtout aussi un bon moyen pour avoir un fil rouge. Ce second opus, c’est le deuxième volet de l’histoire qui se compose en trois parties : l’avertissement à toutes les personnes de cet univers que quelque chose arrive et que le retour à la paix pour le Catalyseur doit passer par la destruction de tout ce qui a été fait de malsain et malfaisant par le Créateur ; la deuxième partie au milieu de l’album, c’est le catalyseur qui entre en guerre tout seul contre les pions du Créateur pour détruire son univers ; et la troisième phase, c’est la bataille entre le Créateur et le Catalyseur car le Créateur se réveille, se rend compte de ce qui est fait à sa propre création. L’artwork illustre justement la bataille en question. »
D’où vient ton inspiration pour la création d’une telle histoire ?
Jules : « Je pense que ce n’est pas très original. C’est forcément déjà fait par ailleurs. Mais, le fait est que je ne lis que très peu. C’est certain que je ne puise pas mon inspiration de la lecture. Peut-être plus de la philo et des jeux vidéo auxquels j’ai beaucoup joué à un moment. J’aime beaucoup les séries du style de Zelda. »
Jeff : « Quand tu t’intéresses un peu aux paroles en termes d’univers et de construction, souvent ça varie de la fantasy à un peu de dimension post-apo pour revenir sur de l’occulte. Tu as un certain éclectisme dans les styles. »
Jules : « Je suis d’accord avec ça. Souvent, on colle l’étiquette de science-fiction au projet. Pourtant, je ne le ressens pas comme ça. Je n’ai d’ailleurs jamais été attiré par la science-fiction. Si cela s’en rapproche, cela doit venir plutôt par le réalisme de l’artwork. »
Jeff : « On n’a pas de blasters, des baguettes magiques éventuellement. » (Rires)
Vous réalisez à nouveau votre release party au Gueulard Plus, qui est une SMAC c’est-à-dire une scène de musiques actuelles. Il s'agit d'un label décerné par le Ministère de la Culture. Qu’est-ce que la structure a pu vous apporter ?
Jeff : « Au-delà de l’aspect création, ils nous permettent de faire ce qu’on fait. Certes, ils nous permettent une part de création de part tous les concerts qu’on nous a permis d’organiser, même de part la possibilité de répéter ou tout le travail en amont qu’on a fait comme les clips qu’on a tourné. On nous accompagne vraiment sur ces sujets. C’est un accompagnement très libre en création et en termes d’accès au public. »
Jules : « Aussi, au début, j’habitais juste à côté d’ici. Les musiciens ont toujours eu comme point de rendez-vous chez moi et ensuite on voit où on va. C’était donc pratique. Puis quand on a commencé le groupe, on a vite été au courant de comment cela se passe au Gueulard Plus. Le premier point qu’on y a vu était l’attractivité du prix des répétitions. Vu le matos qu’il y a, ça donne envie de bosser. Ensuite, comme les salles sont bien fermées, tu peux exploiter le son. Tu peux tester des trucs en conditions pro même en répète, sans être en résidence. Au bout d’un moment, on les a contactés parce qu’on avait des besoins sur un clip avec un fond plutôt sombre. Donc une scène s’y prêtait parfaitement. Quand le clip a été réalisé, j’ai recontacté Madame Cuttitta [directrice du Gueulard Plus] pour lui annoncer que tout s’était super bien passé et savoir si on pouvait faire une release. Elle avait encore un créneau. On l’a pris. On a pu faire notre release dans la foulée. Après, tout s’enchaîne. On est super bien suivis par Igor qui s’occupe de l’accompagnement et des studios avec qui on a des échanges réguliers. Depuis, ça ne s’arrête pas. On ne fait qu’aller de l’avant. On y a fait un concert il y a 6 mois, on a eu une représentation au 6MIC à Aix-en-Provence et il y a le concert qu’il y a là [le 14 octobre]. On évolue dans un milieu plus pro, et entouré de pros. On n’a pas vocation à être pro certes car on a nos jobs à côté mais plutôt semi-pro. On peut être cadré si on en a envie et si on le demande. Tout est fait pour s’améliorer. On ne peut que remercier le Gueulard Plus. Je pense que tous les groupes en France n’ont pas cette chance d’avoir une SMAC comme cela à proximité. C’est autant un manque pour certains, qu’une chance que d’autres n’exploitent pas. »
En 2019, vous avez déjà fait un lancement d’album qui s’est heurté à la crise du Covid. Comment appréhendez-vous ce nouveau lancement avec le contexte d’aujourd’hui ? Est-ce que vous êtes sereins ?
Jules : « Pas du tout ! »
Jeff : « Moi, personnellement, oui. »
Deux salles, deux ambiances à ce que je vois.
Jules : « En fait, tout est complexe. Tout se complique depuis le Covid. Même avec nos petites 5 années d’activité, j’ai vu comment les choses ont changé entre le Covid et la crise. Les orgas ont moins de moyens, donc elles paient moins. Pour produire des CDs ou des T-shirts, ça coûte plus cher mais tu ne peux pas impacter le prix sinon les gens n’achètent pas. C’est un casse-tête de tout renouveler pour trouver la bonne solution pour la suite. Autant j’aborde sereinement la sortie de l’album dans le sens où je suis sûr de ce qu’on fait, de ce qu’on est, comment va se porter l’album et comment il va être reçu, autant c’est difficile de prévoir davantage. Par exemple, on a envie de faire pas mal de concerts, pas forcément une tournée. Mais il y en a tellement qui se cassent la gueule… c’est pas facile. »
Jeff : « Pourquoi je suis très confiant ? c’est parce qu’on a quand-même vécu un an et demi où il ne s’est rien passé. Pour les intermittents, c’était la mort ! que ce soient des musiciens, des danseurs, des comédiens… c’était très compliqué. Là les concerts reprennent mais, ce que je veux dire, c’est que c’était largement pire il y a quelque temps. Si tu compares la situation à il y a un an et demi voire deux ans, ça va beaucoup mieux en fait. Je me dis que ça ne peut qu’aller dans ce sens. Et c’est aussi à toi de faire en sorte que ça aille mieux. Je pense que les gens conservent quand-même un certain pouvoir de vie. Je préfère parler de pouvoir de vie que de pouvoir d’achat qui réduit trop à la condition de consommateur. Les personnes conservent quand-même la volonté de se déplacer. On le voit dans les concerts qu’on a faits avec Catalyst. Les gens viennent. »
Jules : « C’est vrai, tu as raison. Les choses reprennent quand-même correctement. Et je pense qu’on a fait le bon choix de repousser la sortie parce que l’album est prêt depuis un moment. Ça fait depuis janvier 2021 qu’on a le mix final et l’artwork. Le sortir avant, ça n’aurait pas du tout été un bon contexte alors que, là, c’est plus favorable. »
Jeff : « Les contextes de crise sont des moments qui font le tri. C’est là où la cohésion entre les membres va être mise à l’épreuve : quand tu ne peux pas répéter, quand tu ne peux pas te voir, quand tu vois que ton projet n’avance pas alors que tout est prêt… C’est un contexte où soit ça te renforce soit ça te casse. Tu en as pour certains où ça a cassé malheureusement. Mais pour nous avec Catalyst, ça nous a renforcé. Ce qu’on a traversé là nous donne bien plus de hargne pour affronter ce qui arrive. »
Quelle est votre meilleure scène à ce jour ?
Jeff : « En termes d’accueil et de professionnalisme, je dirais le Trinitaire. »
Jules : « Tu parles madeleine de Proust. C’est parce que c’était le début ! »
Jeff : « Oui, peut-être. À l’époque, je ne m’imaginais pas faire de scène aussi grosse tout de suite. Ça faisait 4-5 mois qu’on faisait des concerts. C’était un bon baptême. »
Jules : « Moi, je dirais la release du premier album ici. Jouer pour la première fois l’album comme ça, c’était cool. Je pense que la prochaine sera encore mieux. Peut-être le Muscadeath qu’on a fait l’année dernière. C’était énorme. Et le dernier concert à Aix aussi : il y avait moins de monde mais le lieu et l’ambiance, c’était sympa. »
Même question un peu mais pour le futur : quelle serait votre scène de rêve ? D’ailleurs, est-ce que vous préfèreriez jouer en salle ou en festival ?
Jules : « Je dirais le Hellfest pour l’ampleur et le Party.San pour le tout parce que c’est un festival de metal extrême dont tous les groupes à l’affiche sont nos influences. Jouer à ce festival, qui plus est à l’étranger, ce serait un beau truc. »
Jeff : « J’ajouterais le Metaldays. »
Jules : « Ça serait un beau trio. Donc plutôt festival en fait pour l’ambiance. »
Est-ce que vous envisageriez un jour de monter votre propre label ?
Jules : « J’ai trop de travail… C’est mort. C’est beaucoup trop de gestion. »
Est-ce que vous auriez alors un label que vous rêveriez de rejoindre ?
Jules : « On n’en a pas forcément. Ça dépend des conditions, du contrat qui est proposé. Si c’est pour être sur un plus gros label qui nous met plus en avant alors pourquoi pas. Mais si les conditions sont dégueulasses à côté, ça ne vaut pas le coup. Sinon on a été sur une playlist de Century Media alors eux pourquoi pas. »
Jeff : « Justement, je pensais à Century Media aussi. Et pourquoi pas Artisan Era comme c’est un style que j’aime bien. »
Jules : « Ah oui Artisan Era, carrément ! Mais c’est à plus petite échelle dans ce cas. Même si l’Europe n’est pas très représentée dans leur roster qui est plus américain, je pense qu’on pourrait coller. Ils font du sacré taff. À notre échelle ce serait plus réalisable. À plus grosse échelle, je dirais Century Media voire Season Of Mist pour rester français. »
Pour finir : est-ce que vous auriez des artistes à conseiller ?
Jules : « Je te dirais Kamizol-K, du thrash plutôt cool. Et Ashed Winter qui a une très bonne guitariste qu’on connait un petit peu. »
Jeff : « Et moi je te dirais le groupe égyptien Crescent qui a forcément beaucoup de mal à jouer en Égypte. Si les salles et les festivals en Europe pouvaient les accueillir, ce serait top. »
Jules : « Et j’ajouterais Ckraft que j’ai réécouté récemment. »
Je les remercie encore pour notre échange.

L’album A Different Painting For A New World est actuellement disponible en précommande au format numérique et physique avec un digipack en 16 pages et un double vinyle coloré. Vous le retrouverez sur Ulule, Bandcamp, Big Cartel et le shop officiel de Catalyst. Il est aussi distribué via Non Serviam Records et Season Of Mist.
Merch disponible : deux modèles de t-shirts, des posters, des tableaux et un hoodie.
Les prochaines dates :
Le 24 septembre près de Sarreguemines
Le 14 octobre au Gueulard Plus, Nilvange
Le 15 octobre au New Blood Fest, Culoz
SUIVRE CATALYST SUR FACEBOOK, INSTAGRAM, TWITTER ET YOUTUBE.