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Live Report : Messa + Julinko

Après leur succès au Hellfest, Messa a joué à Paris accompagné du groupe Julinko le 18 février dernier au Petit Bain.


Tout d'abord, je vous recommande de lire mon article précédent où je présente le groupe MESSA, vous y trouverez quelques informations sur leur line up, la discographie, leur univers. lire l'article.


Dimanche dernier, direction le Petit Bain, c'est la première fois que je vais voir un concert dans cette salle. une fois arrivée sur place, je découvre l'endroit qui se trouve être une très belle Péniche jaune. J'aperçois les membres du groupe au loin, ils se dirigent vers la salle pour un sound check, j'entends les riffs de la basse et la voix de la chanteuse résonner dans la salle encore vide.

Le temps passe, la file d'attente devant la salle commence à s'agrandir, il est 19:00.




Les barrières de la salle s'ouvrent, je me dirige vers le guichet pour récupérer mon pass photo, une fois en poche, je rejoins la salle qui se remplit petit à petit. Je me place devant, tout prés de la scène, seul un éclairage bleu tamisé et un grand poster avec le logo de Messa habillent la scène.

 

Le concert commence, une femme seule sur scène arrive avec une guitare électrique, c'est Julinko.

Le son de la guitare mixé avec les différentes pédales d'effets ainsi que sa voix transportent le public le temps d'un instant, une mélodie presque désenchanté berce l'auditoire.

L'artiste baigne sous un éclairage sobre, hypnotise le public avec ses mélodies douces rappelant celle du groupe Slowdrive.

Les spectateurs sont impressionnés par le talent de l'artiste, malgré une lourde utilisation de la technique.

Lors de son set la chanteuse joue un de mes morceaux favoris, No Destroyer que j'ai reconnu dés les premières notes, je ferme les yeux le temps d'un instant, afin de profiter de son chant aérien mélodieux, presque angélique qui résonne dans l'audience comme le calme avant la tempête.

Junliko a conquis les spectateurs du Petit Bain, à la fin de sa performance un tonnerre d'applaudissement se fait entendre dans la salle.

Je suis aux anges!


Après une courte entracte, Messa entre en scène. Le groupe commence à jouer sous une lumière crépusculaire. La prestance de la chanteuse capte l'attention de l'auditoire. Les riffs puissants de basse et guitare déchainent le public et le met presque en trance. Les premiers headbanging se forment dans la salle. Une véritable alchimie règne entre les membres du groupe et les spectateurs.

J'ai particulièrement apprécié bien évidement la prestation scénique de malade mais surtout l'interaction avec le public, en effet, entre chaque morceau, Sara explique la signification de certains titres.

Leur musique telle une vague, varie entre intensité et douceur presque angélique par moment.

Le groupe sobre dans ses mouvements, dégage une prestance théâtrale.

La chanteuse apparait telle une madone, sa voix céleste ensorcelle sont auditoire. Le contraste entre son chant lyrique et la mélodie brutale des instruments transporte la salle. Lors du set, on retrouve le titre Pilgrim de leur album Close, qui est un de mes préféré.

On ne voit pas le temps passer. Clairement, le groupe a su nous transporter dans son univers mystérieux, hors du temps.



A la fin du concert, Sara reproduit une danse traditionnelle nord africaine (Tunisie , Algérie) Nakr, sur scène, une belle manière de finir cette superbe soirée en faisant un clin d'œil à leur récent album inspiré de cette culture.


J'ai bien envie de remercier Garmonbozia, les organisateurs de concerts qui se démènent tous les jours pour faire venir des artistes incontournables de la scène metal et doom comme Messa!

A soutenir ici: www.garmonbozia-inc.com

Blacky

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