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Chronique Hardwired…To Self-Destruct Metallica

Moi qui avais l’intention de les défoncer sur une chronique, j’ai pris la grosse claque dans ma gueule de blasé ! (bien fait pour moi) Le voilà, le voilou ! Le dernier opus de la Saga Metallica, attendu ou non, idolâtré ou détesté, passionné ou conspué, ce groupe ne laisse pas vraiment le microcosme métallique insensible. Figure de proue du métal dans le monde, Metallica a fait une carrière exemplaire qui a mis des étoiles dans les yeux de tous les métalleux petits et grands à un moment de leur vie. Les anciens diront que Metallica est mort depuis le Black Album, les autres chérissent la période Cliff Burton, d’autres aiment leur période « garage ». Certains aiment leur côté Pop stars dans Load et Reload et tous détestent Saint Anger ! Bref, Metallica on l’aime et on le déteste, mais il fait partie de nos vies de métalleux quoi que l’on en dise et parfois on a l’impression que James, Lars et Kirk sont nos cousins éloignés d’Amérique, on prend des nouvelles de temps en temps et on est toujours content de les revoir. Alors que nous ont-ils concoctés cette fois-ci les papys du métal ? Cet album a été produit dans le studio privé de Metallica (Metallica HQ), les membres du groupe ont composé leurs morceaux bien à l’abris dans leur cocon familial. On les imagine aisément paré de leurs pantoufles en train de balancer des riffs ravageurs entre deux tisanes pêche/abricot. James avoue qu’il a pris plaisir à composer de cette manière, sans aucune pression, à poser ses lignes de chant à son rythme. Evidemment, tous les musiciens du monde les envies, un studio géant à la maison, ça pique les yeux. Du coup voilà le résultat : selon eux un album qui leur ressemble… On s’attend donc à un petit retour aux sources ! Et on l'a, pour le coup on n’est pas déçu ! Dès le premier morceau on entend clairement le désir du groupe de renoué avec « l’ancien temps », ce n’est pas le meilleur morceau du skeud mais il a l’avantage de piquer notre curiosité. Après ça, j’ai envie de dire, c’est comme Jésus, Metallica multiplie les pains… dans la gueule ! C’est la véritable résurrection du groupe ! James et Lars signent l’intégralité de l’écriture des titres de l’album et là je dis chapeau, les morceaux sont très divers et variés et proposent tous un contenu riche et méchamment efficace. Tout le monde y trouvera son compte. Le chant de James nous emmène là où il ne nous a jamais emmené avant et il a retrouvé le bouton pour faire tourner la sulfateuse à riffs ! Lars s’est enlevé les doigts du cul et nous sert des lignes de batterie dignes d’un « And justice for all… ».

Kirk quant à lui, n’ayant qu’à se préoccuper de ses soli m’a enfin donné des frissons, j’avais perdu tout espoir que ça arrive encore un jour. Trujillo lui nous offre un putain de solo de basse dans « Spit out the bone ». On passe un super bon moment à écouter cet album qui tourne maintenant en boucle ! LE point négatif et pas des moindres : le son global du groupe, la production est horrible, le mastering est juste une catastrophe. Comme depuis un certain temps, le groupe s’entête à répéter ses erreurs passées : les égos de James et de Lars étant toujours en conflit lors de la phase finale de l’album, on se retrouve avec un chant et une batterie bien trop forts, des guitares éloignées et une basse quasi voire totalement absente. En résulte un son plutôt brouillon, trop saturé et mal positionné, incroyable de la part d’un géant comme Metallica, dommage ! Bon malgré tout un grand merci à Metallica, on l’attendait cet album qui pourrait faire revivre la flamme en chacun des métalleux du globe (surtout les vieux comme moi), ce coup-ci c’est le bon ! Il y a tellement à dire sur cet album et je ne vais pas vous saouler plus, allez l’écouter ! Mes titres préférés : Confusion et Spit out the bone. Metal Up Your Ass ! Tristan le Viking




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